Son univers artistique est totalement métissé.
Portugaise, elle a séjourné et s’est mariée avec un artiste américain.
Ses premières créations furent des robes sur mesure pour les femmes de son village au Portugal, pendant son enfance. Elle fût modiste et travaillait aussi pour une usine de confection.
Sa mère, dont elle était très proche, l’encourageait à créer et à être indépendante par son travail, à l’image des femmes de sa famille.
A Lisbonne, Bela côtoie tous les milieux. Elle s’enthousiasme alors pour le style baroque portugais, séduite par la surcharge décorative. Elle s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts où elle reçoit un enseignement académique, puis suit les cours de l’AR.CO, une école d’art indépendante. Elle se spécialise alors dans l’art de la céramique. Elle rencontre alors des grands céramistes, puis découvre aux Etats-Unis Frank Lloyd Wright, puis Louise Bourgois.
Elle crée des céramiques en tant qu’objets décoratifs, et non pas utilitaires.
Elle gagne sa vie avec ses œuvres, et dessine inlassablement, inspirée par les enluminures médiévales et l’ornement celte.
Pour Codimat, Bela Silva a dessiné une collection de quatre tapis parfaitement représentatifs de son style.
Une abondance de motifs, une explosion de couleurs. La faune et la flore cohabitent avec des animaux sur une partition de musique enjouée, pleine de vie.
Avec Bela, nous entrons dans un univers haut en couleurs, foisonnant de vie et d’émotions.